Vincent Pérez






    Comme dit hier, sur mon post concernant Karine Silla, j’ai donc rencontré Vincent Pérez pour un tour de table, vendredi dernier.




    Un homme charmant, simple, galant. Bref j’ai beaucoup apprécié cet acteur.

    Suisse de naissance, né à Lausanne le 10 juin 1964. De son vrai nom Vicente Perez d’origine espagnole et allemande par ses parents. Il a grandi à Penthaz puis à Cheseaux dans le Canton de Vaud.

    Il a fait des études de photographie et à étudié l’art dramatique à Genève puis est monté sur Paris et est allé au conservatoire et à l’école des Amandiers de Nanterre. De là il jouera Hamlet, Platonov et se produira au festival d’Avignon.

    Il débute au cinéma en 1985 dans le film « Gardien de la nuit ».





    En 1988 il joue aux côtés de Jacqueline Bisset dans « La maison de Jade ».





    La célébrité arrive réellement avec son rôle dans « Cyrano de Bergerac » en 1990. Il est nommé au César du meilleur espoir masculin.





    1991, un grand film et un beau rôle dans « Indochine » avec Catherine Deneuve. La même année il obtient le prix Jean Gabin.





    1992, il se lance dans la réalisation avec un court métrage de 6 minutes « L’échange » qui est nommé au prix du jury du court métrage à Cannes. En 1999, il se refera un court métrage « Rien à dire ». Il en fera un troisième : « Hier tu m'as dit demain ».


    De là les rôles s’enchainent « La Reine Margot » avec Isabelle Adjani en 1994.





    « Fanfan », « le bossu » en 1998 où il est cité au césar du meilleur acteur dans un second rôle. Puis ce sera un rôle dans « Ceux qui m’aiment prendront le train » où la aussi il aura une nomintation pour les césars.






    En 2000, il joue dans « le libertin » ainsi que dans « je rêvais d’Afrique » aux côtés de Kim Basinger.








    2002 sera l’année de son premier long métrage pour « Peau d’Ange ». Il renouvellera l’expérience en 2007 pour « Si j’étais toi ».







    Pénélope Cruz sera sa partenaire dans le film « Fanfan la Tulipe » en 2003





    Les rôles se sont enchaînés : « je reste », « Bienvenue en Suisse », » Nouvelle France », « Demain dès l’aube », « Etat de Choc », et j’en passe, car la liste est longue.




    Ce jour, on peut le voir dans le film que sa femme Karine Silla Pérez vient de réaliser « Un baiser papillon » où il tient un rôle très tendre et émouvant. On peut le voir également dans le premier film de Kad Mérad « Monsieur papa ».






    L’année 2011 sera riche pour lui car on le retrouvera en fin d’année, le 21 décembre, dans le film de Marie-Castitlle Mention-Schaar « La première fois ».




    Vincent Pérez a également joué pour la télévision notamment dans la série policière française "Paris enquêtes criminelles".




    Le théâtre a toujours accompagné sa vie et il était encore récemment sur les planches aux côtés d’Elsa Zilberstein dans « Le temps qui passe » de Karine Silla mis en scène par lui-même.






    Vincent Pérez a plus d’une corde à son arc car il est également scénariste, notamment de ses films mais également du scénario de « La Forêt » une bande dessiné qu’il a fait en collaboration avec l’auteur Tiburce Oger.


    Il a participé en 2009 à la chanson « Beds are Burning » en vue de la conférence de Copenhague.


    Photographe également à ses heures. Il fait de très jolies photos et a notamment shooté plusieurs photos pour le film « Un baiser papillon ».




    Il est marié avec Karine Silla avec qui il a eu trois enfants : Iman née en 1999 que l’on peut voir dans le film de Karine Silla, et deux jumeaux Pablo et Tess nés en 2003.

    Pour ajouter une touche de mode, il est depuis 2010, égérie aux côtés de Virginie Ledoyen pour la marque IKKS. La campagne a été faite à Paris et shootée par le photographe Nathaniel Goldberg.














    Son contrat a été renouvelé pour 2011 pour notre plus grand plaisir.










    Un artiste au grand Cœur tout comme sa femme avec une belle carrière aussi bien nationale qu’internationale. J’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer cette personne. Merci à lui pour bon moment qu’il a bien voulu nous offrir.






    Photos : Harcourt

Karine Silla ou un baiser papillon

    Photo : Dame Skarlette


    Comme je vous en ai parlé hier je ne vais pas arrêter la mode, mais le cinéma est venu à moi ces derniers temps donc je vais en parler peut être un peu plus, sans pour cela arrêter le monde des tops et autres.


    En effet, il y a quelques semaines, suites aux posts que j’ai faits sur le festival de Cannes, j’ai été contactée par une personne de Way To Blue afin que je puisse assister, si je le désirais, à une projection privée du film de Karine Silla qui va sortir demain 1er juin : « Un baiser papillon » avec Vincent Perez, Valéria Golino, Elsa Zylberstein, Cécile de France, Jalil Lespert, Nicolas Giraud, Roxane Depardieu, Iman Perez, etc...







    J’avais le choix entre plusieurs dates. J’y suis allée jeudi dernier à 18h. Nous étions 7 personnes dans une salle aménagée avec de gros fauteuils individuels. La projection se passait à la Société EuropaCorp.

    J’ai vraiment passé un agréable moment. Je vous reparle du film plus loin.

    Le lendemain,  vendredi j’avais rendez vous pour une table ronde avec la réalisatrice Karine Silla et l’acteur principal et mari de Karine : Vincent Pérez.



    Photo : Valéria Golino et Vincent Pérez (tirée du dossier de presse)




    Il est vrai que j’ai toujours aimé le cinéma, il m’est déjà arrivé de rencontrer des acteurs et c’est un monde qui me correspond bien où je ne me sens pas stressée et à l’aise. Comme je maîtrise assez bien le sujet, bien que n’étant pas experte, je ne me sens pas perdue.

    18 h est arrivée et sans aucun stress, ni angoisse je me suis rendue au RDV dans le 8ème.

    Je me suis présentée, d’autres bloggeurs étaient présents et attendaient. Les organisateurs de cette table ronde sont arrivés et nous nous sommes dirigés vers un restaurant qui jouxtait  le lieu de rendez vous. Nous nous sommes installés et avons attendu les protagonistes du film. Je ne vais certainement pas résumer cette interview comme l'auront fait les autres bloggeurs. Je le fais à ma manière comme je l'ai toujours fait.

    J’ai par contre été surprise qu’il y ait si peu de monde au tour de table. Etant donné qu’il y a eu 3 sessions pour visionner le film et que l’on pouvait être 10 dans la salle. Une trentaine de personnes ont du être conviées et nous n’étions que 7 pour le tour de table. Je trouve cela regrettable car les gens ayant visionné le film auraient un peu plus compris le sens du film, avec des explications c’est toujours mieux. C'était intime et aussi bien ainsi.

    Elsa Zylberstein et Nicolas Giraud (issue du dossier de presse)



    Vincent Pérez est arrivé le premier. Il a salué tout le monde en se présentant. Il nous a mis tout de suite à l’aise et nous a parlé du restaurant qu’il connaît bien en nous le recommandant.

    En attendant Karine il a commencé à nous demander si nous avions apprécié le film et nous a parlé des problèmes qu’ils avaient rencontrés pour financer et réaliser ce long métrage.

    18h15, Karine Silla arrivait.

    Je dois avouer, car je me dois d’être honnête, que j’étais presque plus contente de rencontrer Vincent Pérez que je connaissais mieux par rapport à sa carrière dont je vous parlerai dès demain.

    Karine Silla je la connaissais pour avoir lu des choses concernant sa vie privée mais que je n’évoquerai pas car déjà je n’aime pas les commérages et de plus ça ne me regarde en aucune façon.

    Karine Silla est à la fois actrice on a pu la voir dans « Je vais te manquer » d’Amanda Sthers, « Il est plus facile pour un chameau » de Valéria Bruni Tedeschi, « Peau d’Ange » de Vincent Pérez, « Epouse moi » d’Harriet Marin. Elle est également Scénariste de son propre film, elle a écrit également le scénario de "Peau d'Ange" l'un des films de Vincent Pérez.




    Elle se lance donc maintenant dans la réalisation avec ce film où elle est adaptateur également. Lorsqu’elle en parle on sent qu’elle y a mis une part d’elle-même, ses tripes.

    Pour en revenir à son arrivée, il s'est produit quelque chose dans mon être. J’ai ressenti un bien être. C’est une jolie femme mais également belle de l’intérieur. A ce moment précis, plus rien n’a existé autour de moi, je regardais toujours Vincent Pérez mais j’ai été subjuguée par cette femme. Elle rayonne. Elle parle tellement bien de son film, de ses acteurs. On ressent à travers son discours qu'elle aime les gens. Elle aime faire ses courses, son marché, prendre le métro, le contact avec les gens. Elle a été élevée ainsi. Elle nous a dit qu'elle faisait les marchés avec son grand père et elle avait toujours aimé être proche des humains. Depuis de nombreuses années c’est une visiteuse dans les prisons.

    Durant prêt d’une heure j’ai vécu un moment de grâce. Ces moments là sont rares chez moi. Il m’est arrivé au cours de ma vie de vivre ces moments que j’appelle des moments privilégiés, des moments rares, des moments où j’ai envie de pleurer tellement c’est fort et beau. Et bien vendredi dernier pendant que Karine parlait, je n’arrivais d’ailleurs pas à détacher mon regard du sien et bien j’ai ressenti cette sensation, la même que lorsque j’ai vu la barque solaire en Egypte, les rizières à Bali et d’autres endroits. Des moments où je me retrouve comme je dis dans un état de grâce. Avez-vous, vous même déjà ressenti cette impression ?

    Elle nous parle de son 1er long métrage, avec une telle passion que l’on ne peut qu'aimer encore plus son film.


    Photo : Valéria Golino et Iman Pérez (issu du dossier de presse)


    Les portes se fermaient devant elle mais elle a osé les pousser, et arriver au résultat final qu’elle désirait. Pathé l’a lâchée, EuropaCorp l’a aidée. 35 jours de tournage pas un de plus elle ne pouvait pas, 2 ou 3 prises pour être dans les délais. Les acteurs qu’elle ne connaissait pas forcément et qui ont tous dit oui. Mis à part un acteur qui c’est désisté.

    A plusieurs reprises dans le film des séquences se passent à l’Opéra de Paris, où plus précisément à l’école de danse de l’opéra de Paris. La Directrice de l'Opéra de Paris était contre le fait que Karine filme dans l'établissement, mais elle a fini par accepter. Elle voulait Nicolas le Riche dans le film et juste lorsqu'elle l’a contacté, alors qu'il dansait avec Sylvie Guillem, il a dit de suite dit oui et les jours où elle était libre pour tourner, il était libre aussi.  


    Photo Vincent Pérez de Karine Silla Pérez (issue du dossier de presse)


    Idem pour la musique qui est fabuleuse dans ce film. Elle en écoutait plusieurs mais elle voulait que ce soit Angelo Badalamentin mais ce disait que c'était chose impossible. Au même moment il travaillait pour David Lynch. Elle a appelé le réalisateur pour savoir si il y avait une disponibilité. Celui-ci lui a répondu OK si le compositeur veut bien travailler pour toi je le libère pour quelques jours et juste les jours qu’il fallait. Des choses merveilleuses se sont produites et les portes se sont ouvertes les unes après les autres pour que Karine puisse faire le film qu’elle voulait. Sans ce film elle n’aurait pas pu continuer à vivre comme elle le faisait, il fallait que ce film se réalise afin qu'elle puis vivre son rêve.

    Je vous raconte ce que j’ai pu accumuler dans ma mémoire, car alors que les 6 autres bloggeurs prenaient des notes sans arrêt, enregistraient l’interview, mis à part 2 ou 3 choses que j’ai notées je n’ai fait qu’absorber les mots que nous disait Karine.




    Photo Cécile de France (issue du dossier de presse) - Photo : Jalil Lespert et Veronika Novak (tirée du dossier de presse) 



    Vincent est intervenu également mais j’ai compris qu’il se mettait en retrait car c’est le film de Karine, son bébé et il c’est effacé. Il a répondu à nos questions lorsqu'il était concerné et qu'on l'interrogeait, mais a laissé Karine parler.

    Il aura fallu 2 ans ½ en tout pour monter ce film de l’idée de départ à maintenant.


    Ce film est un conte, un peu autobiographique car Karine y a mis pas mal de sa vie ou des gens qu’elle a pu côtoyer. De plus, comme elle nous l'a dit, que ce soit les acteurs que l'on voyaient le plus, où ceux qui avaient une scène de deux minutes, elle les considérait de la même manière. Dès l'instant qu'ils arrivaient pour jouer ils étaient les acteurs principaux. Elle a su filmer le regard des autres.


    Dès le générique j’ai aimé cette façon de tourner, Paris, tous ces personnages qui se croisent, se retrouvent, la maladie, la peur, la colère, les ponts qui font passer d’une scène à une autre. Cette manière de filmer, la musique fascinante. Billie, Louis, Marie, Paul, Alice et tous ces autres protagonistes.


    Le synopnis pour vous résumer le film (venant directement du dossier de presse) : "Billie et Louis ont la chance de s'aimer passionnément et d'avoir une famille. Jusqu'au jour où une terrible nouvelle vient faire basculer leur existence et celle de leurs proches. Marie, l'amie de Billie, sa confidente et comédienne reconnue, redouble d'acharnement pour donner la vie tandis qu'Alice son infirmière, combattante pour la liberté, lui maintient que la vie c'est maintenant et dans l'instant. C'est un film, sur l'amour, sur l'espoir et sur la certitude que la force de la vie, malgré les plus dures épreuves reprendra toujours le dessus".



    Photo : Valéria Golino et Elsa Zylberstein (issue du dossier de presse)



    Je ne suis pas quelqu’un à priori de très sensible, juste ce qu'il faut, mais j’ai été très touchée par ce film. Si on a un tout petit peu de cœur et que l'on aime autrui, on ne peut pas rester insensible par cette histoire où l’amour, les sentiments, le combat, l'espoir, sont l’essence même du film.







    Photo : Cécile de France et Valéria Golino (issue du dossier de presse)





    Pendant cette rencontre, j’aurais voulu que le temps suspende son vol et que tout s’arrête. J’aurais voulu être seule avec Karine et parler, parler. Non je ne suis pas une groupie. Il s'est passé quelque chose. Non pas, parce que c’était la première fois que je me retrouvais dans ce genre de situation mais parce que j'étais bien. J'ai tellement appréciée cette femme, tellement humaine. On le ressent dans son film

    Je me suis même parfois retrouvée en visionnant le film,  comme lorsqu’elle fait dire que les enfants qui ont peur du noir c’est parce qu’ils ont peur de la mort. C’était mon cas étant petite.

    Karine a la phobie des souris moi aussi elle nous a d’ailleurs raconté une anecdote qui s’est déroulée sur le film par rapport à cela.

    C’est une femme, je le sais que ça ne fera jamais, mais qui pourrait faire partie de mes amies, c'est le genre de personne que j'apprécie simple. Elle aime les gens comme moi, les toucher, elle est tactile, elle rayonne et j’aurais voulu que ce moment ne  se finisse jamais. Mais l’heure de l'au revoir est arrivée. Vincent nous a demandé si nous avions soif car de l’eau était à notre disposition et nous a gentiment versé à boire. Nous avons pris des photos. Nous nous sommes alors quittés.

    Ma moitié m’attendait dehors je lui ai raconté il m’a dit être content car il y a longtemps qu’l ne m’avait pas vu aussi heureuse.

    Ai-je posé les bonnes questions ? Je n’avais rien préparé je ne suis pas journaliste ni critique de cinéma j’ai tout fait à l’instinct.
    Toute la soirée j’ai repensé à ce moment magique et je me suis endormie en voyant le regard de Karine.

    Merci à Way To Blue ainsi qu’à EuropaCorp de m’avoir permis de visionner le film et de vivre un beau moment. J'espère pouvoir assister à d’autres projections privées car ce fut un bon moment.



    Photo : Iman Pérez et Roxane Depardieu (issue du dossier de presse)



    J'aimerais vous inciter à aller voir ce film, mais peut être n'aurez vous pas les mêmes sensations que moi. Ce film va sortir dans 180 salles dont 14 sur Paris.  C’est le premier film de Karine Silla et je ne peux que l’aimer et le promouvoir. Je l’ai vu,  je l’ai aimé et en rencontrant Karine j'ai encore mieux compris le message qu'elle a voulu faire passer et je ne peux aimer ce film qu'encore plus. Alors si vous allez le voir, essayez de penser à toutes ces portes qu’il a fallu franchir pour pouvoir le faire, à tout cet amour qu’il y a dans ce film et la passion qu’à mis cette réalisatrice qui commence déjà à penser à son prochain qui s’appellera "le père noël est africain" et qui sera une comédie avec Gérard Depardieu et Vincent Pérez.

    Ce film est à l'image de cette femme d'une réelle générosité.


    Photo : Dame Skarlette



    Je finirai avec une phrase qu’à citée Karine pendant l’interview "on ose ses rêves" alors osez les vôtres.










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